Besoin de parler? Oui.... Mais non. Je ne peux pas.
Je préfère souffrir comme un être végétal, comme l'oiseau sur sa branche qui attend et attend sans cesse. Et moi même j'attendrai, toujours et encore, apparaissant comme l'oiseau en haut de son arbre, seul, beau, fragile mais muet.
On doit apprendre à souffrir seul, j'ai moi même appris celà par défaut. D'abord de blessures morales, qui saigne et creuse le fossé de la vie avec le monde des vivants. Puis de douleurs physique, qui vous retient, vous hante et vous crie sans cesse au visage. Je ne veux pas de faux sourire, hypocrite, ni d'amis grinçants, Qui font semblant. Je préfére souffrire seule.
Puis ce n'est que pas d'être seule, c'est la douleur même qui est seule au monde. l'être est antouré mais le mal persiste. Parfois elle donne rage et besoin de crier, de raconter, de pleurer. D'autre fois elle donne simplement envie d'être antouré, aimé et cajolé. Et mon oiseau, qui a mal mais se tait, le cache à cet autre oiseau, là bas, qui n'en sait rien.
On ne sait pas. Oui, on ne sait pas. Et on ne cesse d'attendre le front collé derrière la fenêtre à regarder cette oiseau sur son arbre, toujours muet, qui ne veux plus rien dire. Mais qu'attent il? Une goutte d'eau, un peu de vent, juste quelques élèments. Et moi, être, qui de mon oiseau a fait mon semblable, je suis en haut de mon âme a chercher le soleil qui me tarde.
à 20:16