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Surprendre les anges endormis


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Pour les yeux de mon ange
Je vais bientôt....

Je vais mourir, je vais bientôt mourir... Je demande juste un petit rayon de soleil qui éclaire mon coeur étendu sur mon lit et la ronde endormeuse de mes pensées évanouis.  
Je veux voir le jour sourire à mon dernier sommeil et que ma conscience se couvre de fleurs, que l'air frais du matin m'apporte les souvenirs de tout ces jours sans fin. Revoir mon frére et son regard éclatant laisser sur moi un baiser sans mots accablant.

Je vais mourir, il ne faut pas vous en préoccuper. Nous sommes sur cette terre des roses de passage, éphémére et déjà condamné a faner. Nous ne sommes qu'un vent plein de couleur nous tirant vers l'Eternité. Je veux fermer les yeux et rêver. Voir ma mére me donner un baiser et me chuchoter a l'oreille paisiblement : jamais le seigneur ne te ment. Elle me parle, me sourie et prend mes mains... Et je m'endore sans penser que ça pourrait être différend.

C'est ce que je fus vraiment; une enfant qui ne voyait pas le mal dans son sang. J'ai oubliée de grandir en oubliant que le monde adulte ne cesse de vous mentir et de vous trahir. Tous les parfums m'ont fait oublier, toutes les fleurs que j'ai ceuillis m'on fait rêver... Je n'ai pas réagie a la réalité.


Ce fut bref et pourtant long et douloureux. Mon printemps s'est envolé laissent mon coeur dans un hiver de neige et de gélé. J'étais resté dans un espris tendre et câlin, que l'on m'en excuse, j'ignorais que ce n'était qu'une inutilité, qu'un rien. J'ai cru consoler ma peine avec de la tendresse, rayé de ma tête la peine avec de la douceur. J'étais jeune et dans mes rêves, quand à ma mère, je m'en suis caché pour pleurer seule.

J'ai voulu offrir mon espris sincére à Dieu dont la joie me remplis d'une émotion légère et neuve a chaque instant. Pourtant j'étais comme un papillon blanc qui passe sur le ciel bleu et qui entend la rumeur du monde ruissellait comme un fleuve sur ces ailes déjà trop lourde. Les gens joyeux ne s'enivraient que du malheur du monde et je sentait mon coeur qui paraissait si fort s'éteindre.

J'ai des larmes plein les yeux comme le ciel nocturne a des étoiles. La vie en moi s'éloigne et cesse. Je ne veux plus souffrir encore. Seule je n'avance plus. Seule je ne veux plus avancer. J'ouvre les yeux, je vis encore. J'allais mourir, j'allais bientôt mourir....

Ecrit par Barbara, le Vendredi 10 Mars 2006, 21:45 dans la rubrique "pas à pas".


Commentaires :

  poisson soluble
14-03-06
à 20:24

bon, il faut arrêter avec le monde adulte qui "ne cesse de mentir et de trahir" (sic) ; j'ai rencontré, jadis, une jeune fille qui, comme toi, affectait volontiers d'appartenir au monde de l'enfance et de refuser d'entrer dans le monde des adultes ; et cette jeune fille, précisément, n'a jamais rien fait d'autre que me mentir et me trahir ... alors, assez joué avec les mots et que chacun(e) s'assume (c'est juste une question d'honnêteté)