As tu déjà entendu parler du rabaissement? Je ne parle pas de celui ou l'on te dis en passant que tu es nul, ou celui qui consiste en un mot a te sentir inférieur aux autres. Non, je parle ici de celui qui te fait te détester, t'écoeurer, qui t'empêche d'approcher les autres, qui t'empêche de vivre, par peur, par honte, par haine. C'est celui là que j'ai a l'espris maintenant.

Cette crise de folie démarrait sans prévenir. Il m'attrapait par le bras et le serrait si fort qu'il me semblant que ma main allait exploser. Tout mon sang semblait vouloir s'éloigner de mon corps. Il commencait a me secouer m'obligeant a le coller, a le toucher, a sentir son souffle sur moi. Tout mon être devenait abstrait, j'était au milieu de ce chao de mots, des mots de folie sans sens, ni repert. J'était a nouveau chienne, chienne de sa vie, de ses mots qui arrivaient sans ordres. J'aurais voulu savoir, mais qu'aurai je pu demander. Je ne pouvais plus parler, plus penser, plus crier. J'aurais pu lui hurlait ma haine mais elle n'existait pas d'apparence. Dans son tourbillon de paroles incessante et opprésente j'étais une moins que rien, une bon a rien, une chienne, une p*te... Mes oreilles se refusait d'écouter, mes yeux refusait de voir. Tout mon âme tentait de le repousser, tenter de s'échapper de sa folie éclatante. Et son souffle, et son corps, et sa main qui ne lachait pas sa prise. J'étais sa chose, son objet, il me contrôlait, il me possédait par ses mots et je me débatait plus que jamais pour ne pas écouter, pour ne pas entendre. Je me débattait de toute mon âmes pour ne pas penser et lui jouissais enfin de son immense pouvoir non plus seulement sur mon corps mais sur tout mon être. Lorsqu'au bout de quelques temps mon être tout entier se refuser de se battre, et devenait chiffon contre son corps, nuages sous son souffle, inactif sous ses mains; il me lachait là, abassourdie par mon incompréhension, cherchant un sens a toute cette folie me laissant glisser sur le sol froid et libérateur. Il me laissait là, partant en pestant contre le monde de mots désordonné et perturbés. Je restait assise par terre, anéantie, laissant les larmes coulaient lentement, en étant impossible de prononcer le moindre mot. Il m'avait convaincu, j'étais tout celà, et ce tout celà constitué un rien. Un grand tout de rien.

Lorsqu'enfin je pouvais me relevait, j'attrapait la seule chose réel de mon existence. Mon walkman sur les oreilles je chantais au fond de ma tête pour exister enfin. Voilà ce que signifie réellement être rabaisser. oui, c'est à ça que je pense actuellement.