En attendant que les cloches sonnent le pauvre homme incomprit, persécuté, volé de sa dignité vient de mourir.

Mort! Lui qui a passé une partie de sa vie la main tendu, ses poches retournés. La vie lui a tout prit et aujourd'hui s'est mon tour, on me l'a pris. Il fumait les vieux mégots qu'il trouvait, se cachant du regard des petits enfants. Assis toute la journée sur les dalles de l'église il allait chaque soir s'allonger sur un mince matelas de feuilles, enveloppé dans une couverture trop mince pour le protéger du froid.

La vie lui a prit sa femme, la maladie lui a prit sa petite fille, elle aurait eu mon age. Avant il avait une petite boutiques de tissus pret de la gare, il a tout perdu. Il fuyait ses anciens amis, honteux de sa situation et trop fiére pour demander de l'aide...Son chien devint vite maigre et malade, la vie lui vola aussi. Bientôt plus personne ne sembla le reconnaitre... Pourquoi êtes-vous si con? Il avait besoin de vous, vous l'avez laissé tomber...

Hier, le temps était froid, la pluie trop forte, l'orage trop fort. C'est pret de ton arbre, pauvre homme que tu es mort. Le bruit du monde s'est éloigné de toi. Mais tes mains sont purifié et tes paroles on atteind le ciel, sois tranquille, tu as ta place là haut. Je ne t'oublierai jamais sois tranquille, ici moi je pense à toi.

Putain de vie! Explique moi, je ne comprend pas! Pourquoi lui? Pourquoi elles? Pourquoi eux? Pourquoi...