Je suis à Tours. Je pars des bords de Loire et remonte la rue National... Des gens, des hommes, des femmes, des enfants... Tous un point commun : un regard.

Il y a 10ans, un 10juillet je me suis posé des questions sur les yeux. Ses yeux... Maintenant sans vie, comment pouvait être ses yeux. J'ai imaginé leurs contours, leurs couleurs et ce qu'il pouvait y avoir derrière... Chez elle, rien. Chez moi, plus grand chose. Mais chez les autres...

Une longue quête du regard à commencé. Je fixe, je cherche, je capte. Mes yeux sont vide et cherche à se remplir du reflet des autres. Les yeux de toute ces âmes sont le miroir de ma vie... Sans peur je les fixes pour chercher au fond d'eux même une part d'humanité, de gentillesse, d'agressivité, de rancoeur ou de tristesse... Je veux voir leur vie a travers leur regard. Ils peuvent rire, pleurer, chanter, danser, une chose les trahira dans leur pensée, une chose les trahira dans leurs sentiments ; le regard. Personne ne peux tricher avec son regard : Non pas toi, non pas moi, non pas lui, ni elle...

Je cherche... Sans vraiment trouver. Dans ces rues tous semblable mon regard sur eux les gène. Ils se remettent en question, se regardent en cherchant ce qui peux susciter autant de curiosité de ma part... Ils ne trouveront pas. En vain je cherche... Quand un d'eux ose affronter mon regard je le garde, je ne veux plus le lâcher... Non, ce n'est pas de la provocation, non ce n'est pas un combat, non je ne veux pas blesser ni manquer de respect... Je veux vivre, juste vivre... Ma tête est vide, mon coeur est surchargé et ne laisse plus rien entrer. Je ne peux pas vivre à travers moi, je dois vivre à travers toi, à travers lui, à travers elle.

Un beau regard, celui que je ne reverrai jamais. Il était là pour la dernière fois, il m'a offert son regard, je lui est offert le miens, pour l'éternité. Un regard calme, sans crainte. Il savait, je savais. Il n'a rien dit, je n'ai rien dit. Pas au revoir, pas adieu, pas une larme...
juste un regard...
¡Adiós! pequeño