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Pour les yeux de mon ange
Objectivité de ma subjectivité
Le jour vient d'ouvrir ses yeux et je sors de chez moi endormie. La rue est calme, un peu sombre, fraiche. Je tourne le bout de la rue. Les restaurant et bars installent leur terrasses, tous me disent bonjour au fur et a mesure de mes pas comme si cette âme qui passe appartenait maintenant au décors de cette place. Dans cette rue calme où les magasins dorment encore je croise cette petite fille aux yeux magnifiques, grands, radieux. Elle me sourit comme tous les jours et je me rappelle le temps où son pére lui portait son cartable. Mon walkman sur les oreilles, le rythme guide mes pas. J'arrive dans cette rue où les gens sont bien trop préssés, où courire est devenu routine, où le temps est semblable au vent mais où les femmes ralentissent devant les magasins de chaussures et où les hommes détourne le regard vers l'amurerie. A quoi pensent-ils? Qui sont-ils? Dans la rue du commissaria les gens son bien plus calme, le temps à repris un visage de douceur. Dans ce magasin de vêtement de grossesse je ralentit pour voir ces femmes sourire, leur regard illuminé comme si demain possédait maintenant un nom et un visage. Dvid me rattrape, sortant d'on ne sait où, comme tombé du ciel. Il me fait rire, haut comme trois pommes et habillé en petit homme. Quelques pas ensemble et il repart s'évadent dans le temps. Arrivée sur le boulevard. Qui est cette femme qui me regarde avec insistance mais qui refuse mon sourire? Le marché au fleure illumine les mercredi et au milieu des voitures la nature impose sa beauté. Et cette femme au milieu des vendeurs de fleurs propose ses bijoux, comme un erreur, une faute qui attire le regard. Je passe dans ce hall toujours vide et où les vitres des bureaux tout autour de moi renvoie mon reflet. Je ne suis pas seule, je suis trois pour un seul bruit de pas. Et si je pouvais je casserai toutes les vitres pour tuer mon reflet. Dans cette rue les gens courent vers la gare. Les voitures sont garé sur les trottoires, c'est le temps des adieux, l'attente des retrouvailles. Aujourd'hui le ciel est bleu comme si la vie était calme mais il n'en est rien. J'arrive dans cette rue où je ne suis plus quelqu'un. Je suis nous, je suis vous, je suis eux.... Je suis une élève dans une masse d'élève... Ecrit par Barbara, le Jeudi 7 Octobre 2004, 11:51 dans la rubrique "pas à pas".
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