J'ai cru mourir, ne jamais revoir les bateaux qui partent du port, ne plus entendre le chant des oiseaux, ne plus rêver aux anges lointain, ne plus jamais revoir tes yeux...

J'ai cru mourir. J'ignore ce qui m'aurait manqué le plus... Peut être le sourire de ses enfants si innocents qui par leur différence vivent dans le monde si doux de leur bule fragile. Qui oserait les dérangers? Les faires revenir dans notre monde si pauvre, nous mortels, simple êtres humain qui ne pensons qu'à notre bonheur matériel et si superficiel.

J'ai cru mourir. Peut être même que je voulais mourir pour que tout cela s'arrête. Je me sentait piégé, coincé de mon propre corps. Je t'ai envié, toi, petit ange qui d'un coup d'aile voyage n'importe où dans le ciel. Aucune barriére ne te retient, aucun mur ne te contrain... Peut être que tu pourras m'apprendre à être si libre, à ne plus jamais souffrir, à ne plus jamais comprendre que jamais le monde ne sera sincére et que jamais je ne connaitrait la joie d'aimer.

J'ai cru mourir. Il faut que tu saches que même si tu es mon ange j'ai trouvé sur terre des personnes qui de loin savent te remplacer lorsque tu joues loin dans les nuages à chasser les étoiles qui ne cessent de t'embêter. Deux personne que j'aime énormément et qui, je sais, jamais ne me laissera tombé. Maintenant je sais que je ne serais plus jamais seule.

J'ai cru mourir. Mais tout ça est terminé. Maintenant tu peux aller jouer, sois rassuré, il ne peux plus rien m'arriver. Mais si je te manque et que tu veux m'apporter un peu de ton paradis, vient me voir, mais ne me fais pas peur. N'oublie pas de protéger les gens que j'aime et surtout ces deux personnes qui te remplace, mon ange, lorsque tu ne me vois pas...

(Priscille et Eric je vous aime fort)