Je suis éveillé ou endormi... Ou bien je suis endormis tout éveillé... Seul mon esprit divague loin de cette terre si mauvaise ou ne pousse que de la mauvaise herbe, de la méchanceté et de la haine.

De la mort tu dois connaitre des choses plus vraies, plus profonde. Des choses que nous, simples mortels, nous rêvons. Des choses que moi, personne sans intêret, je laisse couler dans des notes de musique rejoignant un ruisseau couvert de cristeaux d'or, la beauté de mon imagination.

Nous regardons le monde autour de nous en nous languissant de ce qui n'est pas, de ce que nous ne connaissons pas encore. Notre rire le plus sincére reste bléssé d'un brin de douleur et nos chants les plus doux sont ceux qui évoques nos plus tristes pensées.

Même si un jour nous pouvons détruire la haine, la douleur et l'ennui, si nous étions capable de ne plus verser une seule larme, jamais nous ne pourrons approcher de ta joie constante et de ton sourire invisible sur tes lévres si fragile.

A mes yeux tu es plus précieuse que tout trésor, plus précieuse que n'importe quelle mélodie d'une musique poétique. Pourtant tu continue à mépriser mes sentiments, à mépriser mes agissements, à mépriser la personne que je suis.

Apprend-moi ta joie, ton innocence, ton désintéressement au mal qui nous entoure. Aide moi à connaître ton esprit, à retrouver cette beauté harmonieuse. Le monde ne m'écoutera jamais, jamais comme moi je l'écoute.

Si pour tirer ma révérence je dois jeter un derniére adieu à ce grand théâtre de la vie, dis le moi, je t'écouterai et plongerai dans le gouffre sans fin de cette scéne où le rideau rouge ne suffit plus à cacher ma peine....