Le temps s'est épaissi  un instant. La nuit sombre et menaçante s'étend sur les îles boisées d'un petit paradis.
L'ac en ciel n'était pas loin, simplement caché par la vérité, et les rives n'ont plus que de fuyants contours.

A mes pieds, le vent à chassé les paroles absurdent les laissant aux âmes angoissées trop pret de la vérité. J'ai abandonné mes pensées, tristes et nocturnes retournants a mes rêves de petite filles qui d'une ombre a choisie le velours.

J'ai fabriqués des projets comme un adulte l'aurait fait, un avenir, une vie de plénitude et d'envie.
Mais non pas du passé, c'est terrain défendu, la page est tourné, il me faut l'oublier.

Le passé resurgira quelque fois de la nuit et des tempêtes dans ma tête, et me parlera si fort que je resterai muette de l'avoir entendu. Il me faudra l'affronter, il nous faudra le supporter.

Bientôt un an que je vous avez laissé, quelques minutes que je vous est retrouvé mais déjà je ne peux plus vous quitter...