Le jour s'estompait. Sur la plage, pret de la mer, les pieds dans l'eau, mon pére me tenait par la main. Juste une enfant qui rêve, a peine dis ans, qui écoute le bruit des vagues.
Le temps passait, la vie tournait déjà et le ciel prenait une couleur triste: une pâle nuit montait.

Les choses s'effaçaient, changé et devenait sans forme et sans couleur. Il m'expliquait la vie, le temps, les gens, la mort... On sentait à la fois la tristesse descendre et monter la douleur. Ses yeux pensifs contemplaient la nature, la beauté qui émergé des vagues. Mes yeux était rivé vers le ciel, les flots confus des vagues pleins de rumeurs profondes m'appellaient au souvenir de ce petit ange qui m'avait quitté. Le soir était silencieux, sans se parler il savait a quoi je pensais.

Les nuages rejoignaient les étoiles et mon âme se mêlait aux ombres du soir.  Je voulais voir sortir le soleil de la mer et mon pére qui n'avait pas lachée ma main voulait voir de même. Nous nous sommes couché sur le sable, il m'appellait sa fille bien-aimée. la nuit se répandait ainsi qu'une fumée rejoignant la lune qui refusait de nous laisser. Les paupières fermés je m'imaginais le ciel sous mon nez, cette ombre si proche dans mes pensée et le soleil qui allait monter.

Il n'avait pas laché ma main et pensant a mon ange mes pensées se sont envolées sans que je puisse les rattraper. Partit au milieu des étoiles mon esprit s'est égaré et lorsque je me suis rêveillé le soleil était déjà bien levé. Couché sur le sable, pret des vagues qui ne dorment jamais ma main était resté dans celle de mon pére qui toute la nuit m'avait regardé. "Pincesse le soleil s'est rêveillé avant toi, tu le verras une autre fois"...